Story in English:

My name is Dédé da Silveira. I am a married 32 years old mother.

When it comes to the role of African women in the rise of an inclusive and sustainable Africa, specifically in the case of Togo, I think the reality speaks for themselves: when a woman finds something to eat, then an entire family benefits from it.

Women’s primary concern has always been the welfare of their families. To achieve what is so important to them, they must fight for their own economic empowerment. For me, it is perfectly normal for children to turn to their mothers for all their needs. Improvements in women’s financial autonomy would literally boost the efforts deployed by our countries for economic development. Besides, there would be so much more joy in our homes, with less unmet needs, fewer tensions, violence and abuse of authority.

I think Africa cannot develop without its women. It may sound pretentious, but it is simply impossible. Originally, women and men were meant to be complementary. One needs the other to achieve success. The same applies for the development of our continent and, on a smaller scale, that of our country, Togo.

In order to move forward, we will have to accept capitalizing on all the energies within our society. To this end, we should start educating our children from an early age, so that they become fully aware that there is no such thing as an “inferior” human being. It is an aberration, especially when you realize that it is the "inferior” who actually has the ability to give birth and to feed a family.

Dear sisters, be partners, not subordinates. Be conscious of your aptitudes and use them to the fullest, without violence or abuse, because our sweetness remains our greatest asset, and with perseverance and courage, we can achieve great success.

Story in French:

Mon nom est Dédé da Silveira, j’ai 32 ans, mariée et mère de famille.

Concernant ma vision du rôle de la femme africaine dans l’émergence et le développement durable inclusif de l’Afrique et du Togo en particulier, il me semble que la réalité parle d’elle-même: quand une femme trouve à manger, c’est toute la famille qui en trouve.

Le souci primordial des femmes a toujours été le bien-être de leur famille. Et pour réaliser ce qui est si important pour elle, elle doit vaille que vaille lutter pour sa propre autonomie. Pour moi, il est normal que les enfants se tournent vers leur mère au moindre besoin. Une plus grande autonomie financière de nos congénères donnerait véritablement un coup d’accélérateur aux efforts qui sont faits par nos pays pour l’émergence économique. Et puis il y aurait tellement plus de joie dans nos maisons! Moins de besoins insatisfaits, moins de crispations, de violence, d’abus d’autorité et plus de joie.

Je pense que l’Afrique, ne peut pas se développer sans ses femmes. Ça peut paraitre prétentieux, mais c’est tout simplement impossible. Originellement, la femme et l’homme sont complémentaires. L’un a besoin de l’autre pour atteindre son apogée. Il en va de même pour le développement de notre continent, et, à plus petite échelle, celui de notre pays, le Togo, si cher à notre cœur.

Pour émerger, il faudrait que nous acceptions de capitaliser toutes les énergies au sein de notre société. A ce sujet, nous devrions éduquer nos enfants, dès leur plus jeune âge, de façon à ce qu’ils sachent qu’il n’y a pas d’être humain «inférieur». C’est une aberration surtout quand on se rend compte que c’est le plus «faible» qui a la capacité de donner la vie. De nourrir une famille.

Mes Sœurs, soyez des partenaires et non des subalternes. Prenez conscience de vos capacités, et exploitez-les à fond. Sans violence ni abus, parce que notre douceur est notre plus grand atout, mais avec persévérance et courage.